Communiqué de presse. À l’unanimité de son comité directeur extraordinaire réuni ce mardi 16 avril, la CFE-CGC ne signera pas le texte proposé par la partie patronale.

Constatant que le texte ne contient aucun nouveau droit pour les salariés, ne résout en rien les problèmes structurels pour l’avenir, ni ceux générés pour les salariés âgés de plus de 50 ans aujourd’hui et enfin ne répond que très partiellement à la lettre d’orientation, la CFE-CGC a pris la décision, à l’unanimité de son comité directeur réuni ce jour, de ne pas signer le texte proposé par la partie patronale.

La non-prise en compte de l’obligation de gérer les aménagements de fin de carrière de façon obligatoire ne tient pas compte des nouvelles contraintes liées à l’allongement de la durée d’activité et à la baisse des droits du chômage. Ceci va engendrer une augmentation des personnes n'étant ni en emploi ni en retraite, et donc la génération de futurs retraités pauvres.

Pour la CFE-CGC, cette négociation cruciale pour l’avenir de la gestion de l’emploi et des parcours professionnels a été un rendez-vous gâché par la partie patronale. Cette dernière est restée bloquée sur le dogme « pas de nouveaux droits, ni d’obligations » ne prenant pas en compte la nouvelle donne des évolutions sur la retraite, l’assurance chômage et l’évolution de la démographie.

La CFE-CGC attend toujours le changement de paradigme promis par la partie patronale lors de la négociation sur le chômage à l’automne. Manifestement, à ce jour ce n’était qu’un slogan vide de sens.

À l’avenir, pour avoir la capacité d’œuvrer utilement au niveau interprofessionnel, la partie patronale devra rendre opérationnel ce changement de paradigme tant vanté.

La CFE-CGC ne peut qu’espérer que lors des prochaines négociations, la partie patronale ait une envie réelle d’avoir un impact concret autre que la diminution des cotisations sociales.